Abstract
La question de l’authenticité s’est posée avec acuité après l’incendie de Notre-Dame-de-Paris, qui a suscité de nombreux débats autour de sa reconstruction. Illustrer et expliquer comment ces deux composantes – authenticité et modernisation – d’apparence antinomiques – peuvent cohabiter sans pour autant renier les règles du patrimoine architectural nous semble opportun, à l’approche des Journées du Patrimoine.
Reconstruire à l’identique est vite apparu comme la seule possibilité selon l’architecte en chef des Monuments historiques en charge des travaux de la cathédrale, renforçant ainsi le stéréotype selon lequel il est impossible de modifier ou moderniser un monument historique.
Pourtant, au-delà de la communication officielle, les pratiques des acteurs du patrimoine sont variées quand des ajustements contemporains s’imposent. La définition même de l’authenticité, telle qu’elle a été rédigée en 1977 par l’Unesco suggère moins de conservatisme et montre que le leitmotiv « reconstruire à l’identique » sous-tend malgré tout une certaine marge de manœuvre.
Reconstruire à l’identique est vite apparu comme la seule possibilité selon l’architecte en chef des Monuments historiques en charge des travaux de la cathédrale, renforçant ainsi le stéréotype selon lequel il est impossible de modifier ou moderniser un monument historique.
Pourtant, au-delà de la communication officielle, les pratiques des acteurs du patrimoine sont variées quand des ajustements contemporains s’imposent. La définition même de l’authenticité, telle qu’elle a été rédigée en 1977 par l’Unesco suggère moins de conservatisme et montre que le leitmotiv « reconstruire à l’identique » sous-tend malgré tout une certaine marge de manœuvre.
Original language | French |
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Publication date | 10 Sept 2019 |
Place of Publication | London |
Publisher | The Conversation Trust |
Publication status | Published - 10 Sept 2019 |